Pourquoi s’intéresser à certains signaux méconnus de ce vieux canal d’acquisition qu’est l’emailing ? Parce ce que l’E-mail est encore loin d’avoir fini sa carrière ! L’arrivée des e-mails au format AMP dans gmail en est la preuve. Les réseaux sociaux d’entreprises (RSE, facebook At Work , Yammer), les messageries collaboratives (Slack), les messageries instantanées (Fbook Messenger) n’ont pas mis au placard ce dinosaure (@) de la communication numérique. Les derniers chiffres sont éloquents, et les projections ne montrent pas une diminution mais plutôt une croissance des emails envoyés chaque jour d’ici les 5 prochaines années jusqu’en 2022.
7 indicateurs méconnus de la délivrabilité en 2018
Alors pourquoi parle-t-on d’indicateurs cachés ? Car peut vulgarisés et souvent maîtrisés au niveau des opérateurs de messagerie, pas au niveau de la machinerie d’envoi.
Je m’appuie sur le document édité par la société Return Path, spécialiste mondial de la délivrabilité qui collabore avec la plupart des opérateurs de messagerie. Ce benchmark sur 27 thématiques s’est déroulée auprès de 17 000 envoyeurs, 2 millions de panélistes et plus de 55 milliards d’e-mails de nature commerciale envoyée sur Gmail Yahoo Microsoft et AOL .
Taux de placement en dossier courriers indésirables
« Ce taux représente le pourcentage de messages identifiés comme des emails non sollicités envoyés en masse ou comme du courrier indésirable (spam) par le système de filtrage antispam de l’opérateur de messagerie destinataire . En 2017, le taux moyen global de placement en dossier Courriers indésirables tous secteurs confondus atteignait 13,5 %.»
Taux de lecture
« Le taux de lecture correspond au nombre de messages marqués comme lus par rapport au nombre total d’emails envoyés. Il est similaire au taux d’ouverture, mais beaucoup plus précis car il tient compte de tous les emails consultés, indépendamment du rendu des images. Ce taux a lui aussi un impact sur votre délivrabilité, car un engagement médiocre influence la remise de vos messages par les opérateurs de messagerie. En 2017, le taux de lecture moyen global atteignait 21,5 %»
Taux de suppression avant lecture
« On pourrait également nommer « taux d’emails ignorés » — mesure la fréquence à laquelle un destinataire supprime les emails sans les lire. Il s’agit de la proportion de messages non lus supprimés par rapport au nombre total d’emails envoyés. En 2017, le taux de suppression avant lecture moyen tous secteurs confondus était de 11,9 %. »
Taux de réponse
« Le taux de réponse correspond au nombre de réponses à votre message par rapport au nombre total d’emails envoyés. Sans surprise aucune, les taux de réponse aux emails à caractère commercial sont très faibles : pour mille emails envoyés, les entreprises reçoivent souvent moins d’une réponse. Une réponse à un email est un signal très positif d’engagement, indiquant aux opérateurs de messagerie que le message est probablement souhaité.»
Taux de transfert
« Le taux de transfert correspond au nombre de messages transférés à d’autres usagers par rapport au nombre total d’emails envoyés. A l’instar des réponses, les transferts d’emails à caractère commercial sont rares, comme en témoigne le taux de transfert moyen global de 0,02 % enregistré en 2017. »
Taux de plaintes
« Le taux de plaintes est la proportion de plaintes soumises par les abonnés signalant vos messages comme indésirables. Il correspond au nombre de plaintes de type « signalement comme spam » par rapport au nombre d’emails envoyés. En 2017, le taux de plaintes moyen tous secteurs confondus s’élevait à 0,17 %, mais la situation varie considérablement entre les différents secteurs »
Taux de signalement comme non-spam
« Le taux de signalement comme non-spam correspond au nombre de fois qu’un abonné marque un message comme n’étant pas du spam par rapport au nombre d’emails remis dans le dossier Courriers indésirables. Le taux de signalement comme non-spam global s’élevait à 1,77 % en 2017»
Legende tableau Il en ressort selon le tableau récapitulatif que la distribution et la fabrication est la thématique gagnante
Les traditionnels principaux KPIS de délivrabilité
Selon la dernière enquête Dolist/Adetem , cinq indicateurs sont suivis principalement par les professionnels : taux d’ouverture, de clics, de réactivité, de trafic, de délivrabilité. A ce sujet les aspects liés au suivi de la délivrabilité est en baisse depuis deux ans.
On notera dans cette enquête que plus de la moitié des professionnels ne font pas attention au retour sur investissement de ce canal.