Comment améliorer le référencement, la visibilité d’un contenu à l’aide de rich snippets ? Dans cet article, je rappellerai ce que sont les rich snippets et comment améliorer leurs contenus. Le grand Google y attache de l’importance puisqu’il vient de refondre son interface pour les rich snippets. Cet outil permet de scanner une page web afin d’en extraire le balisage provenant de ces micro-formatage. En fait, il s’agit d’une refonte de l’ancien outil avec des fonctionnalités supplémentaires quant à l’identification de chaque balise trouvé sur la page. Vous pouvez également vous servir de Google webmaster tool qui lui agrège sur l’ensemble du site, toutes les pages avec des données structurées puis vous renvoie ensuite pour identification sur le premier outil. J’avais déjà abordé brièvement le thème des rich snippets lors de l’ évoquation de la sémantique dans les moteurs de recherche.
Selon Paul Bruemmer (article sur Search Engine Land) ces Rich Snippets peuvent améliorer jusqu’à 30 % le trafic du référencement naturel et normalement donc, le positionnement du contenu qui va avec 😉 . Eddie JL Emmanuel, directeur de recherche chez catalyst Online, démontre aussi que sur un même contenu (ici une recette de cuisine) les impressions, les pages vues s’accroissent dès qu’un balisage micro-données est utilisé (fig.1).
Les Rich Snippets, quésaquo ?
Les rich Snippets permettent d’exposer un contenu pour les moteurs de recherche et les plateformes sociales (G+, FBook) d’une manière :
- Riche
- Ordonnée
- Incitative et notamment dans la recherche locale
- Renseignée (fig.2)
7 types de contenus répertoriés à ce jour
- Avis
- Personnes
- Produits
- Entreprises et organisations
- Recettes
- Événements
- Musique
3 formats existent pour coder ce style d’information, microdonnées, microformats et RDFa. Le standard édicté par Schema.org (Google, Yahoo, Bing) recommande l’usage des microdonnées. Mais il est possible aussi de formater ce genre de contenu à l’aide de l’Open Graph de facebook, balisage commun avec Google plus lors de partage sur ces réseaux sociaux. (fig. 3)
Pour mieux comprendre l’impact des RSnippets, voici un exemple (fig.4) dans lequel sur la recherche, « hotel marmiton », apparait une rich snippet que j’analyse ensuite avec l’outil Google afin d’en déduire une interprétation.
Les Microdonnées pour le moteur de recherche Google
Vu la prédominance de ce moteur en France, pour les producteurs de contenus, il devient une nécessité de prouver qui est à l’origine d’une publication. Il n’y a pas 36 solutions, sinon deux pour google, expliquées ici, faciles à mettre en œuvre avec une obligation commune : avoir un profil Google plus. Donc pour la première solution, c’est la liaison d’une adresse email avec un domaine personnalisé et d’un profil G+, la deuxième (que j’ai utilisé), c’est la création d’un lien bilatéral entre le profil G+ et le site ou autre blog (fig.5). Je n’ai pas eu de résultat en passant par le micro- formatage de personne (microdonnées schema.org).
Optimiser les rich snippet pour les réseaux sociaux
Il arrive souvent lors d’une diffusion de son contenu sur facebook de n’avoir pas le rendu souhaité, il convient donc de formater la source avec l’open graph de FB pour arriver à ses fins. Pour illustrer le propos, ici une page de démo. sur Fb formatée pour l’ajout sur sa plateforme (fig.5)
Google +
Un petit outil google bien pratique, si on n’est pas satisfait du rendu sur la plateforme sociale de Google, elle permet de personnaliser les éléments inclus dans le post. Pour démonstration (en 1) il suffit de remplir le petit formulaire, puis le code est génèré automatiquement (2), ensuite le descriptif du snippet lors du partage par l’internaute (3), puis son rendu dans un moteur de recherche (4) . J’ ai utilisé ici les images modifiées pour ce post de l’excellent article donné par Dana Lockadoo de YoyoSeo que je citerai plus loin dans l’article au sujet de sa méthode SSSF. A retenir ici, est le fait que le descriptif dans Google plus fait par le visiteur (lettre A) sert de lien url dans les Serp de Google, donc, à méditer pour le paramétrage des mots clés.
Pour Facebook et Google+
Le méthode évoquée sur le site Seomoz ici par Dana Lockadoo de Yo ! Yo ! Seo part du même principe de départ, à savoir, les snippets de partage ne reflètent pas le réel contenu du site, donc il faut retaguer le code source selon l’OpenGraph de FB. Elle rajoute ici les idées d’y adjoindre les variables utm afin d’avoir un suivi dans Google analytics, un Hashtag précis, et un formatage adapté pour la plateforme twitter , le tout regroupé sur un tableur excel (fig. 7).
Pour Twitter
Depuis le mois de juin dernier, Twitter propose une façon de rendre le contenu partagé sur sa plateforme plus attractif. Le principe est le même que celui évoqué précédemment, à savoir, utilisé les balises natives de la plateforme de micro-blogging (fig.8)
Toute la procédure des Twittercards est disponible ici.
Pour Youtube
Ici je rapporte un article sur le sujet mais je ne l’ai pas encore testé. Néanmoins, Google automatiquement fait le lien entre votre profil et une éventuelle chaîne YT. (fig.9) si vos comptes sont les mêmes ou liés par quelques autres données.
Modifier le contenu source sur WordPress et autres CMS
Il conviendra de fonctionner au cas par cas pour les plateformes CMS. Certains templates déjà intègrent nativement du balisage de snippets (Og) . Pour ceux qui se sentent capable de modifier le code (attention lors de mises à jour !) il sera possible d’intervenir au niveau du Header <head></head> . Sinon le plus simple, est de recourir à des plugins dédiés à cela. Je citerai par exemple pour faire apparaître des votes sur un site joomla « Rich Snippets Vote »(fig.10).
Liens utiles :
http://support.google.com/webmasters/bin/answer.py?hl=fr&answer=146645