LinkedIn dans un entretien avec l’agence média Axios a révélé les modifications qui se sont déroulé sur ces 12/18 mois derniers. L’axe central de ces changements ont pour objectif la mise en avant des discussions professionnelles utiles aux entreprises, au détriment des contenus qui peuvent faire objet de buzz sur son flux d’actualités.*
Constat : un réseau social déséquilibré
L’idée en fait est de remettre à leur place ces flux d’actualités bâti au final pour communiquer en mode « un pour tous », one to many en anglais, et délivrer une valeur utile au moment où les conversations tendent à devenir éphémères et personnelles.
Les utilisateurs de LinkedIn ont pu déjà remarquer, qu’en plus des vidéos courtes de moins de 3 minutes, les engagements sur leur réseau ont augmenté.
LinkedIn et son bureau d’intelligence artificielle, dirigé par Tim Jurka, observe que les interactions sur son réseau sont dominées par 1% des influenceurs, et ne sont donc pas étalées uniformément sur la plateforme aux xx millions d’abonnés.
Objectifs de l’algorithme LinkedIn pour rétablir l’équilibr
LinkedIn Précise selon socialmediatoday
« Pour faciliter les conversations professionnelles dans le fil LinkedIn, nous avons introduit la «contribution» comme objectif supplémentaire dans notre modèle. La probabilité de contribution traduit l’intention des membres de partager, commenter ou réagir à une mise à jour de flux en particulier. Le modèle prend également en compte le retour d’information en temps voulu aux créateurs de contenus, ce qui constitue un signal clair pour cultiver et fidéliser les auditeurs sur LinkedIn. “
- Donner plus de poids sur les contenus susceptible d’intéresser directement un profil dans son fil d’actualité pour en susciter des commentaires et réactions, ou mise en avant des partages, basés sur le profil d’un utilisateur
- Pousser un article d’une personne proche des intérêts utiliseur / réseau avant qu’il ne soit viral, et qui a besoin d’engagement.
- Accorder plus d’étendue aux conversations sur des sujets qui réclament une réponse, un avis, aussi sur ceux qui utilisent les mentions, hashtags afin d’enrôler d’autres personnes dans ces échanges, et récompenser ceux qui réagissent aux intégrations.
- Favoriser les contenus de niche, pas forcément les plus génériques. LinkedIn Précise même que l’algo. N’a pas de contenu spécifique qui valoriserait plus que les autres…Euh euh sur la vidéos par exemple ?
Les 5 bons conseils pour communiquer sur linkedin de Pete Davies Consumer Product at LinkedIn.
- Publiez des éléments qui incitent à une réponse – Par exemple, si vous publiez un lien, donnez votre opinion
- Pensez à utiliser le type de message le mieux adapté au sujet. Malgré les rumeurs, l’algorithme ne favorise aucun format en particulier. Nous avons des vidéos, des images, des images multiples, du texte et des articles détaillés.
- Utilisez @mentions pour engager d’autres personnes que vous connaissez dans une conversation – Lorsque vous pensez connaître quelqu’un qui aura quelque chose de précieux à ajouter à la discussion, @mentez-le. Soyez restrictif : ne mentionnez que les personnes qui, selon vous, sont susceptibles de réagir. Un maximum de cinq est une bonne règle.
- S’engager dans la conversation : Répondez aux commentateurs et encouragez-les.
- Les utilisateurs doivent trouver une ou des niches de contenus et se concentrer sur un aspect ou un sujet spécifique, et ajouter des hashtags à leur publication – pas plus de trois par jour par exemple.
LinkedIn n’a en rien innové !
THE FUTURE IS PRIVATE
Même si cela semble dans l’ère du temps sur l’ensemble de ces plateformes numériques, LinkedIn est bien la dernière à faire évoluer son algorithme vers un objectif plus centrer sur l’utilisateur, que sur la rétention des attentions sur sa plateforme.
Facebook dès 2018 puis confirmé en 2019 avec le « futur is private » de son fondateur Mark Zukerberg , le réseau social au 2 milliards d’utilisateurs s’engage à donner plus de poids aux contenus des amis proches vis-à-vis de ceux des marques et éditeurs /médias.
Snap de son côté, a séparé le contenu média dès 2017 de celui des amis afin de sauvegarder l’intimité des relations.
*Cet article s’inspire de 2 articles parus dans la presse doigitale anglo-saxonne : axios.com et socialmediatoday.com