L’internet des objets et web marketing, une réalité ou un rêve éveillé ? En quoi l’arrivée massive des objets connectés peut révolutionner l’expérience client ? Sans rentrer dans des explications fumeuses, nous tenterons d’aller à l’essentiel pour comprendre ce qui se cache derrière l’acronyme devenu standard : IOT (internet of things) avec ses acteurs et le dernier sondage de “lesnumériques.com” , puis nous ferons un peu de technique et du webmarketing pour le pilotage de cet écosystème.
Acteurs de l’IOT et intérêt pour les objets connectés
Le rêve éveillé de tous marketeurs, relancer son client en le titillant dans ses usages au bon moment …une sollicitation de plus sans doute mais cette fois ci, ce qui change, c’est qu’elle s’incarne dans les objets et non plus dans des interfaces de communication (journaux , écrans, radio) .
Quelques chiffres sur L’IOT
Emarketer vient de communiquer ces derniers chiffres d’un usage probable de la data collectée par un device, objet connecté. 19% serait déjà opérationnel déjà aux US !
J’ai trouvé ce classement sur les acteurs de l’industrie IOT, je pense que bien qu’émanant d’une société allemande, le panel est bien américanisée , on y voit aucun acteur français mais bon, cela donne une idée du marché.
France : Intérêt et pertinence pour les objets connectés
Sondage auprès de 1148 lecteurs sur l’utilité ressentie sur ce nouveau paysage d’objets communiquants par lesnumériques.com. Bien sûr les l’échantillon est orienté vu qu’il provient d’un site dont le lectorat est plutôt “geek” ! Ceci dit, il n’y a pas d’effet “waoh” et 50% / 50% reste la tendance générale quant au gout et l’utilité perçue sur ces nouveaux produtis technologiques…
Entre maison et sport , les 2 thèmes suggérés dans le sondage, voici celui la perception sur les objets du “chez soi”. Cela permet de faire un petit inventaire du panel de produits ..
Technique autour de l’IOT (internet des objets)
Avant d’entrer dans le vernis technique retenons quelques sujets auxquels il faut s’intéresser lorsque l’on parle d’ objets connectés :
- Type de réseau sur lequel ils se connectent
- Fonctionnalités plus ou moins avancées
- Interface : leds , boutons, applications associés (web, apps)
- Puissance et autonomie
- Taille selon le type de réseau et antenne embarquée
- Cloud avec un des frameworks / api dédiés aux applis développées pour l’objet
- Intéropérabilité , l’objet communique t-il avec d’autres ?
- Sécurité (confidentialité, fiabilité)
- Gouvernance
Les objets ou Wearables (nano portable !) : Tout le monde en possède au moins 1, ou presque, le smartphone 🙂 ! Sinon, il y a en a des tonnes, Objets de la maison, voiture (congrès mondial annuel des transports intelligents qui s’est tenu à bordeaux à accueilli des démos de la Continental qui permet de piloter depuis un véhicule des objets domestiques connectés) , accessoires corporel (bracelets se vendent bien) .. voir plus bas un site qui en parle très bien. N’oublions pas aussi au-delà des objets grand public, les objets intelligentes qui parlent entre eux les MachineTo Machine (m2m), les objets de la robotique (humanoîdes compris !).
Bon, je ne suis pas ingénieur, nul n’est parfait .. Voilà ce que l’on peut retenir comme infos techniques
Couches Techniques
Device Physiques : Des puces, contrôleurs capteurs socles physiques, le lien entre le monde réel et l’objet avec des drivers pour leur pilotage. Ces éléments ont besoin d’un réseau pour se connecter (wifi, 2g, 3G, réseau très bas débit). Un acteur connu Français qui risque de devenir leader dans l’ingénierie des infrastructures des objets connectés : sigfox (réseau bas débit avec transmission où que l’on soit de données avec une limite sur son volume)
Techno d’Ingénierie pour la connectivité : des éléments hardware encore ici vont servir à établir une connexion et un traitement du signal reçu : Analyse, transformation et stockage de la donnée. A ce stade, l’état factuel est le temps réel, avec une donnée en mouvement et évènementielle. Je vous passe les aspects du middleware, mais notons que la sécurité se passe à ce niveau. L’orchestration se fait à l’aide de software, c’est un peu le Windows de l’objet connecté 🙂 . Les acteurs dans ce domaine sont intel, cisco, ibm etc..
Couches Visibles
Les applications : l’interface qui va demander à l’objet des informations qui seront traitées ensuite par cette même application et restitué à l’utilisateur. C’est la couche métiers par exemple si l’objet connecté est un device qui intéresse un objet industriel ou alors le tableau de bord rendu par un bracelet connecté.
IOT et pilotage du Marketing en ligne par les objets
Améliorer la relation client (crm et réseaux sociaux inside)
- On peut imaginer des applications diverses, qui permettent d’interagir avec ce que peuvent émettre ces objets comme :
- La collecte de données de chalands en magasin (passage de seuil, ibeacons)
- Le niveau de consommation, le bon état d’usage d’un objet
- Les comportements d’usage..Il suffira ensuite de traiter ces données dans un CRM afin de personnaliser l’expérience utilisateur. Techniquement, c’est une couche supplémentaire à pluguer,
- Les cintres connectés ! : Depuis 2012 ..“C & A” lance des expériences “incentives” sur des cintres cadenassés ..reliés à Facebook. Un seuil de likes atteint sur le produit et hop, le cintre s’ouvre, et le vêtement unique est offert aux premier “likeuses” entrant dans la boutique. 100000 pages vues en 5 jours; 3000 likes et 100% de vêtements offerts débloqués.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=PHrUV5UIjaE[/youtube]
Les Plateformes de pilotage
Solutions intégrées
Avec du software, dans le cloud, il peut s’en faire des choses ! Des plateformes logicielles proposent aussi des interfaces où l’objet connecté est relié à l’écosystème de l’organisation comme celle de Evrythng (us).
Les objets connectés tagués par puces ( nfc, rfid, qr code) ou alors connectés (wifi, bas débit, 3g, bluetooth..) maniés par l’utilisateur, s’interfacent avec des applications métiers de l’entreprise (erp, crm, business intelligence) pour leur suivi.
Une autre illustration, d’un autre éditeur de plateforme 2lementry, qui détaille les couches techniques déjà vues en début d’article ..
Google Analytics
Bon, une fois l’objet connecté maitrisé, passons à son pilotage…Bon, on peut déjà embarquer par programmation des « payloads » pour connecter les capteurs à Google analytics. Le protocole de mesure sert à cela depuis un bon moment déjà ! Un exemple basique d’objet connecté à base d’un device muni d’un capteur (a) de mouvement qui envoie le signal via le payload (B), restitué dans GA (C). J’ai un peu transpiré pour que cela marche mais bon…
Optimiser l’expérience client
Les boutons connectés sont une grande mode, appuyez et c’est fait. Darty fait payer ce service.
Si Disney s’y met c’est que cela doit marcher ! Ce bracelet connecté pour les clients, alors certes cela est ludique et facilite le cheminement visiteur, mais que de données collectées !
Je passe sur les enjeux liés à la vie privée sur la collecte de données personnelles, sur les problèmes de sécurité au sens concret du terme (cas d’une voiture hackée), cela pourrait faire l’objet de débats animés.
Bon, allez, je m’y mets semaine prochaine, je tague mes cartes de visites, quand j’en donne, et connaitrai enfin leur vie après une chaleureuse poignée de main …Après analyse, je suis sûr que cela me permettra sans doute de faire des économies, roi oblige !
Infos
- Sondage lesnumériques : http://www.lesnumeriques.com/objet-connecte/resultat-sondage-que-pensez-objets-connectes-n46135.html
- Source d’infos numérique digital : http://www.digilor.fr/news-digilor/