Je profite du dernier changement très utile fait dans Google analytics sur les remontées des données sociales pour faire un tour d’horizon des principales fonctionnalités et de ses dernières nouveautés. Auparavant, les données sociales étaient visibles dans la catégorie « Audience » chapitre intérêt/interactions. La grande amélioration vient de son regroupement, les statistiques sociales dorénavant sont accessibles depuis la catégorie « source de trafic » puis « réseaux sociaux ».
presentation-Fonctinnalité-Sociale-analytics
Fonctionnalités sociales
Les principales fonctionnalités de suivi social sont au nombre de cinq.
Les sources de trafic direct issu des réseaux sociaux tels que LinkedIn, tweeter, Google plus. Maintenant ce rapport est donc donné « tout prêt » alors qu’avant, il fallait segmenter par référents, plus la peine, les plateformes sont suivies et donc données tel quel.
Fig.2 Sources de trafic issues des réseaux sociaux
Les pages d’un site web qui font l’objet d’un partage ( contenu « viral » de premier rang ). Si une page a été partagée, la liste est donnée depuis le lien « pages » ensuite il suffit de cliquer pour remonter à la source ! Pour les plateformes qui sont dans le hub Social, on peut remonter au profil Google+ (sur fig. de 1 à 3). Ensuite il conviendra d’aller sur Google+, retrouvé le post partagé, et chercher ceux qui ont intéragi avec lui (Fig. étape 4). On pourra affiner encore plus avec la fonctionnalité « ripples » dans Google plus pour élargir son réseau à partir des personnes qui ont apprécié le contenu (futurs suiveurs ?).
Fig.3 Analyse des pages partagées sur la sphère sociale
La corrélation de l’activité sociale et les retombées en nombre de conversions. Cette nouvelle fonctionnalité apporte réellement un plus dans la connaissance du réel impact de ses propres actions dans la sphère sociale. Précision, il faut en amont, se fixer des objectifs de conversions (ex : ventes) et la relation entre présence sociale et ces points économiques se fait naturellement. Cela est donc utile pour juger de son retour sur investissement des campagnes menées sur les réseaux sociaux. Le problème, qui n’en n’est pas un pour Facebook, c’est que le réseau éponyme ne fait pas encore parti du Hub et donc, ne peut être affiché dans les rapports de Google analytics.
Fig.4 Liens entre réseaux sociaux et conversions.
Le
tracking via les plugins sociaux Tweeter, Facebook, LinkedIn, Google+ . A noter qu’aucun paramétrage n’est à faire pour suivre les interactions effectuées depuis un profil Google plus, ce qui est un peu normal, mais pour les autres réseaux sociaux, il faudra mettre les mains dans le cambouis !
(https://developers.google.com/analytics/devguides/collection/gajs/gaTrackingSocial ). J’avoue, ici, les données affichées sont un test, d’où les statistiques très basses !
Fig.5 Intéractions via les plugins sociaux (boutons de partage)
Flux visiteurs
L’intérêt est vraiment visuel ici, mais aussi analytique, vu que ce flux peut être individualisé par réseau social, selon les communautés, il peut être intéressant de segmenter les usages de navigation et ainsi mieux comprendre les sujets d’intérêts, les attentes en terme de contenus.
Fig.6 Analyse d’un flux social visiteurs
Avis
Google analytics marque incontestablement un point de plus dans l’analyse sociale gratuite. Tout n’est pas simple non plus, en dehors de google plus, il faut vraiment savoir manier le code pour avoir un suivi personnalisé via les boutons de partage par exemple. Heureusement, d’autres outils externes peuvent être utilisés pour analyser les profils qui interagissent avec blog ou autre. Je m’attacherai dans un prochain article de dresser une liste d’outils complémentaires à celui évoqué aujourd’hui. Qu’en pensez-vous ?