Il s’est tenu l’AMPTERDAM conférence” il y a quelques jours où tout le staff de Google dédié à la technologie Accelerated Mobile Page était sur le pont pour présenter les dernières avancées de cette techno. Des annonces ont fait déjà le buzz comme celle sur l’amp dans Gmail mais tout y est passé : AMP à la sauce Progressive Web, Seo, Sea, Adtech, Complexe design, e-commerce, retours d’expériences de mastodontes comme Washington post, airbnb.. Oui l’AMP est vraiment un projet bien aboutit et mûr pour être implémenté par l’ensemble des acteurs du web pour leur stratégie de visibilité et de webmarketing. Mais arrêtons-nous sur un format particulier qui vise les jeunes, les milléniaux et bien plus encore, les AMP Stories.
Histoire des Stories (faut le faire tout de même ce pléonasme ! 🙂
C’est en 2013 que Snap lance ce format innovant. Il sera copié par Marc Zuckerberg, CEO de Facebook trois ans plus tard en 2016 via Instagram. 2017, 6 nouveaux réseaux arrivent sur la marché ses stories ; what’s App, Medium, Messenger day, Facebook stories, Skype highlights, Google via YouTube reels pour les vidéos. Il faudra attendre 2018, pour voir Google cette fois-ci pousser les éditeurs de contenus classiques à utiliser un des facettes du mobile storytelling avec de l’AMP inside . J’ai donc rajouté à cet timeline extrait de l’infographie de https://fastory.io/ le nouvel entrant ! Snap a donc innové mais avec 300 millions d’utilisateurs environ, son souci de visibilité va grandir avec l’écosystème à plus de 3 milliards tout confondu de Facebook (Face, What, Inst).
Snap Stories, elles sont uniques non ?
Les stories sur SC ne ressemblent pas aux autres. On dit souvent que Snaptchat est un peu l’équivalent de ce qu’était le journal intime papier d’autrefois. On a plus tendance à suivre les stories de ses amies que celles de célébrités comme sur Instagram ou twitter. D’ailleurs à ce sujet, les influenceurs, l’étage en dessous des « famous people » depuis l’introduction des Stories Officielles se plaignent de ne pouvoir faire vérifier son compte facilement mais depuis aout dernier, Snap a rameuté ces faiseurs d’audience pour les incorporer dans leur live stories. Enfin, et cela était attendu depuis longtemps, Snap publie des statistiques d’audiences
Depuis quelques semaines, une nouvelle fonctionnalité permet de partager directement des Snap Stories avec ses amis et éventuellement de les intégrer dans des supports tiers comme une page web. Les stories partageables par email par exemple restent disponible pendant 30 jours au lieu de 24 heures. Snap élargit son audience mais aussi la probabilité de création de comptes par le biais du contenu partagé basé éventuelle d’une viralité toute bénéfique pour le réseau social de Los Angeles.
Instagram Stories, les opportunistes
Depuis donc 2016, au compteur, c’est 250 millions de personnes qui utilisent ce média sur 800 millions de comptes. 1 story poussé sur ce canal sur 5 observe un retour de la part des utilisateurs selon mediabulleseye.com. Pour les raisons évoquées précédemment, les influenceurs sont plus présents sur Instagram et publie 25% plus de contenus que sur SC (base de l’étude 12 influenceurs de plus de 100 M selon mediaKix).
Les vidéos selon les instagrameurs avertis sont de meilleure qualité par le fait de pouvoir curer des contenus pas seulement natif et l’on connait aussi la qualité des photos, au détriment de la rapidité de l’affichage sur SC.
Google AMP Stories , les suiveurs
On retrouve dans ce format, tous les artifices ou presque des stories des concurrents.
C’est donc dans ces audiences hyper mobiles, éphémères et sociales que se lance Google en bon suiveur. Avant tout pourvoyeur d’inventaires publicitaires, ce format va lui permettre de trouver des nouveaux potentiels de croissance. Comme à son habitude, le géant américain est juge et partie : l’AMP travaille pour les éditeurs pour leur permettre d’insérer leurs contenus mais aussi pour les annonceurs avec des formats d’annonces AMP ready.
Pour les développeurs qui souhaitent avoir une vue globale d’un projet de création d’une AMP story, sur ampproject.org vous trouverez un tutoriel vraiment explicite (https://www.ampproject.org/docs/tutorials/visual_story)
Au-delà de l’aspect stratégique sur le marché des mobiles, Google optimise aussi le traitement dans ses datacenters. Alléger le travail d’indexation par les crawleurs de Google, c’est moins de ressources réclamées dans le processing des données par le moteur de recherche. L’avenir s’annonce donc prometteur.